Vincent MAUGER (1976-)

Vincent MAUGER (1976-), Super Asymmetry, 2012, brique de construction creusées, vue de l'installation au Centre d'Art La Maréchalerie, Versailles.

Texte du site Réseau d'artistes : Avec l’exposition «Super Asymmetry», Vincent Mauger interroge la notion même de volume et propose l’expérience d’une sculpture de l’immatériel. Au centre, le vide creuse une «sorte de paysage en négatif», dans l’enchevêtrement des lignes d’un nouveau plancher surélevé et composé de briques alvéolées. A l’extérieur, une sphère monumentale mêle les planches et chevrons d’une strate de palettes ajourées imbriquées entre elles.

Pas si immatérielle que cela, l'oeuvre proposée au Centre d'Art la Maréchalerie de Versailles joue avec les particularités physiques des briques qui servent de "plancher" sous les pas du spectateur. En creusant dans l'épaisseur de ces matériaux de construction brute, l'artiste parvient à reconstruire un étonnant monde miniature que domine le spectateur de toute sa hauteur.


Vincent MAUGER (1976-), Super Asymmetry, 2012, brique de construction creusées, vue de l'installation au Centre d'Art La Maréchalerie, Versailles.<

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Vincent MAUGER (1976-), Super Asymmetry, 2012, brique de construction creusées, vue de l'installation au Centre d'Art La Maréchalerie, Versailles.<


Vincent MAUGER (1976-), Super Asymmetry, 2012, brique de construction creusées, vue de l'installation au Centre d'Art La Maréchalerie, Versailles.<


Liza LOU (1969-)

Liza LOU (1969-), Life Drawing I, 2010, encre sur papier, 77 x 57 cm, Galerie Thaddaeus Ropac.

Le principal matériau de Liza Lou, ce sont des perles de verre qui sont soigneusement tissées entre elles pour créer un ensemble unifié. La matérialité des perle, leur brillance, les reliefs que crée leur tissage, la conscience que prend le spectateur sur le temps de la réalisation de l'oeuvre, confèrent aux pièces de Liza Lou une véritable préciosité.

La matière lisse des perles et les reliefs créés par leur tissage amplifient la présence matérielle de l'oeuvre dans son espace d'exposition. Le spectateur, touché par la grâce et la sensibilité des oeuvres de Liza Lou, ne peut rester indifférent en présence de ces réalisations.


Liza LOU (1969-), Life Drawing I (détail), 2010, encre sur papier, 77 x 57 cm, Galerie Thaddaeus Ropac.

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Liza LOU (1969-), Indigo, 2015, Perles de verre tissées, 114.5 x 114.5 x 3.5 cm, Galerie Thaddaeus Ropac


Liza LOU (1969-), Indigo (détail), 2015, Perles de verre tissées, 114.5 x 114.5 x 3.5 cm, Galerie Thaddaeus Ropac


Ann Veronica JANSSENS (1956-)

Ann Veronica JANSSENS (1956-), vue de l'exposition à la galerie Kamel Mennour, Paris, 2021.

Ann Veronica Janssens réalise des oeuvres dont les matériaux jouent avec la lumière. Elle utilise des matériaux très simples, voire intangibles, qui confrontent le spectateur à la perception de l'insaisissable.

"Depuis le milieu des années 1980, elle développe une œuvre placée sous le signe de l’expérimentation, à la fois visuelle et sensorielle, vouée à déstabiliser notre perception de l’espace et à faire de la lumière non plus un instrument mais un véritable sujet. (awarewomenartist)

Ann Veronica JANSSENS (1956-), Magic Mirrors (Blue and Pink #2), 2013, Diptyque. Verre brisé, Chaque : 210 x 100 x 1.8 cm, Galerie Kamel Mennour

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Ann Veronica JANSSENS (1956-), vue de HOT PINK TURQUOISE, 2020, vue de l'exposition au Louisiana Museum of Modern Art, Humlebæk


Ann Veronica JANSSENS (1956-), vue de HOT PINK TURQUOISE, 2020, vue de l'exposition au Louisiana Museum of Modern Art, Humlebæk


Bernadette BOUR (1939-)

Bernadette BOUR (1939-), Buvard, 1975, Grattage, mine graphite sur papier buvard, 65 x 50 cm, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris
Texte du site awarewomenartist : "En 1973, Bernadette Bour crée "Fiches au procès", 42 planches qui condensent un rythme purement scandé, une écriture rythmique dépourvue de sens, qui s’exprime par des traits de crayon, des trous d’aiguille, les fils cousus à la machine. D’une fiche à l’autre, ce graphisme se forme, mélangeant signe et matière. B. Bour entreprend alors un travail sur les toiles de coton, papiers de soie, buvards, voiles de gaze. Elle déchire, perfore à la machine, coud, superpose, sature de couleurs

un simple regard sur les oeuvres de Bernadette Bour nous rapproche une fois de plus de l'idée que le travail de la matière constitue l'un des fondements de toute pratique artistique. La matière imlique le geste et lui impose des contraintes. Par le choix de telle ou telle matière, l'artiste va inventer ou réinventer ses gestes, ouvrant la voie à de nouvelles formes de pratiques et le scénario va se reproduire encore et encore...

Bernadette BOUR (1939-), Sans titre, 1974, technique mixte sur buvard, 62 x 48 cm, Courtesy Galerie Françoise Livinec

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Bernadette BOUR (1939-), Sans titre, 1974, technique mixte sur buvard, 62 x 48 cm, Courtesy Galerie Françoise Livinec


Merret OPPENHEIM (1913-1985)

Merret OPPENHEIM (1913-1985), Le déjeuner en fourrure,, 1936, tasse recouverte de fourrure animale, 10,9 x 7,3 cm, Museum of Modern Art (MoMA), New York

L’idée de cette réalisation est née de manière fort surprenante : lors d’une discussion avec Pablo Picasso et son épouse dans un café Parisien, Merret Oppenheim portait un bracelet en fourrure de sa création. Picasso lui aurait alors suggéré : "Beaucoup de choses pourraient être recouvertes de fourrure", ce à quoi elle répondit : "Même cette tasse et cette soucoupe”…

Eveiller les sensations physique du spectateur : un tel objet invite au toucher. A la vue de l’objet le spectateur peut avoir envie de caresser la fourrure pour la sensation que peut produire la matière… mais la simple idée de boire quelque chose dans cette tasse devient vite dérangeante…

Faire cohabiter l’objet, le hasard, l’humour, la surprise, tel est le but du Surréalisme… Merret Oppenheim est un bel exemple de ce sur quoi les surréalistes ont fonder les enjeux de leur pratique : réaliser quelque chose de “beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie” (phrase empruntée dans Les chants de Maldorore, de Isidore Ducasse, dit Conte de Lautréamont).


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Yves klein (1928-1962)

Yves klein (1928-1962), Untitled, 1957, Éponge peinte, sur pied en laiton, 57.3 x 31.7 x 11.5 cm, Museum of Modern Art (MoMA), New York

En 1958, Yves Klein invente un liant qui n'altère pas l'aspect des pigments d'un bleu très profond que l'artiste cherche à utiliser. Facsiné par la question du vide, Yves Klein n'aura de cesse d'explorer la peinture monochromatique pour flirter avec cette idée de vide, non pas comme absence mais comme un espace d'instrospection intellectuelle (sans doute pour l'artiste lui-même mais également pour le spectateur qui prend contact avec ses oeuvres).

Klein va multiplier ses expérimentations de peinture monochromatique sur différents types de supports sur lesquels l'IKB (Internationnal Klein Blue) va bien souvent révéler toute sa puissance visuelle.


Yves klein (1928-1962), Untitled (détail), 1957, Éponge peinte, sur pied en laiton, 57.3 x 31.7 x 11.5 cm, Museum of Modern Art (MoMA), New York


Yves klein (1928-1962), ANT 76, Grande anthropophagie bleue, Hommage à Tennessee Williams, 1960, Pigment pur et résine synthétique sur papier marouflé sur toile, 275 x 407 cm, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges pompidou, Paris

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Yves klein (1928-1962), ANT 82, Anthropométrie de l'époque bleue, 1960, Pigment pur et résine synthétique sur papier marouflé sur toile, 156,5 x 282,5, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges pompidou, Paris

Latifa ECHAKHCH (1974-)

Yves klein (1928-1962), ANT 76, Grande anthropophagie bleue, Hommage à Tennessee Williams, 1960, Pigment pur et résine synthétique sur papier marouflé sur toile, 275 x 407 cm, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges pompidou, Paris

Le travail de Latifa Echakhch joue avec les matériaux pour interroger parfois les préjugés, contradictions et stéréotypes de nos sociétés contempraines. Pour Alfred Pacquement, les oeuvres de Latifa Echakhch, "entre surréalisme et conceptualisme, interrogent avec économie et précision l'importance des symboles et reflète la fragilité du modernisme.". Il est certain que si les questions posées par le travail de l'artiste peuvent demeurer un peu floues au premier abord, le spectateur ne boudera pas le plaisir qu'il peut entretenir avec les textures et les matières explorées par Latifa Echakhch.

Toutes en sensibilité, les oeuvres de Latifa Echakhch explorent la matérialité avec une douce élégance et elles entretiennent souvent une relation très singulière avec leur espace d'exposition.


Latifa ECHAKHCH (1974-), vue de l'exposition au Hammer Museum de los Angeles, 2013


Latifa ECHAKHCH (1974-), vue de l'exposition au Hammer Museum de los Angeles, 2013

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Andy GOLDSWORTHY (1956-)

Andy GOLDSWORTHY (1956-), White Walls, 2007, terre à porcelaine, Dimensions variable, vue de l'installation à Galerie Lelong, New York, 2007

Cette installation d'Andy Goldsworthy est à considérer dans le temps de son exposition. La terre à porcelaine, enduite sur les murs de la galerie sèche lentement en se craquelant et se décroche petit-à-petit des murs en tombant et se brisant sur le sol. Goldsworthy joue ici avec une matière presque "vivante" que le temps va altérer et transformer pour que l'oeuvre révèle toute sa splendeur et sa poésie, comme une métaphore du temps qui passe.


Andy GOLDSWORTHY (1956-), Roof, 2004-2005, 42.4 x 10.7 m, installation in-situ : National Gallery of Art, Washington, D.C


Andy GOLDSWORTHY (1956-), Glace coincée entre les branches d'un noisetier dans le Dumfriesshire, Écosse 8 janvier 2018, 2018, suite de trois tirages jet d'encre, 65 x 53 cm, Galerie Lelong

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Rivers and Tides, un superbe documentaire sur le travail de Goldsworthy pour comprendre son rapport à la nature et aux matériaux qu'elle propose.

Rivers and Tides, deuxième partie...

Tadashi KAWAMATA (1953-)

Tadashi KAWAMATA (1953-), Under the Water, 2016, Vue de l'installation au Centre Pompidou-Metz

Cette installation de Tadashi Kawamata luia été inspirée par les débris rejetés par l'océan à la suite du Tsunami survenu au Japon en 2011 dans la province de Fukushima. Kawamata propose ici au spectateur une oeuvre monumentale presque immersive, comme si nous nous retrouvions sous la surface de l'océan sur laquelle flotte les débris de la catastrophe. Cette installation, réalisée avec des bois de récupérations, développe une matérialité remarquable dont l'aspect visuel change selon les heures de la journée. Le soir, quand les éclairages artificiels du Centre Pompidou sont allumés, l'oeuvre change littéralement et joue avec la lumière.


Tadashi KAWAMATA (1953-), Under the Water, 2016, Vue de l'installation au Centre Pompidou-Metz


Tadashi KAWAMATA (1953-), Under the Water, 2016, Vue de l'installation au Centre Pompidou-Metz

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Tadashi KAWAMATA (1953-), Under the Water, 2016, Vue de l'installation au Centre Pompidou-Metz

Piero Manzoni (1933-1963)

Piero Manzoni (1933-1963), Achromes, 1961, Fibre de verre, fil de fer, bois, 51 x 66 x 13 cm, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris

Piero Manzoni est un artiste connu pour des oeuvres radicales comme la "Merda d'Artista" ou le "Souflle d'Artiste". Radical, il l'a été dans la plupart de ses oeuvres, questionnant à chaque nouvelle intervention de statut de l'oeuvre d'art. Pour la série des Achromes, il colle et range sur de la toile monochrome des matériaux divers (coton, feutre, poils, paille, cailloux, plastiques) ; il veut que la matière devienne "énergie pure" parce qu'en effet, dans l'oeuvre d'art, c'est la matière qui confère à l'oeuvre les tensions et les effets qui créent des forces percpectibles bien au-delà de ce que l'oeuvre peut vouloir représenter ou dire.


Piero Manzoni (1933-1963), Achromes, 1959, Kaolin sur toile plissée, 140 x 120,5 cm, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris


Piero Manzoni (1933-1963), Achrome, 1960, Kaolin on canvas, 18.1 x 24.3 cm, Museum of Modern Art (MoMA), New York

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Piero Manzoni (1933-1963), Cork Print (Impronto Sughero) de La Lune en Rodage I, 1959, Collagraphie, 22.4 x 17.3 cm, Museum of Modern Art (MoMA), New York

Piero Manzoni (1933-1963), Achromes, 1962, Fibre de verre sur bois recouvert de velours, 81.3 x 64.8 x 26.4 cm, Museum of Modern Art (MoMA), New York
Piero Manzoni (1933-1963), Achromes (détail), 1962, Fibre de verre sur bois recouvert de velours, 81.3 x 64.8 x 26.4 cm, Museum of Modern Art (MoMA), New York

Christo (1935-2020) et Jeanne-Claude (1935-2009)

Christo (1935-2020), Surface d'empaquetage et cratères, 1959, Peinture émaillée, colle, sable, peinture et quatre bidons à bord, 92 x 127 x 15 cm, Würth Collection, Künzelsau, Germany

On connaît aujourd'hui l'importance des matériaux choisis pour les grande installation in-situ comme celle de l'Arc de Triomphe. La matière a toujours été d'une importance capitale dans les oeuvre de Christo. Les premières oeuvre de l'artiste sont marquées par cette empreinte de la matière. Cette notion constitue un élément essentiel dans l'oeuvre de l'artiste et dans toute oeuvre d'art d'une manière plus général : la texture de la matière est sans doute la première donnée qui s'offre au spectateur dans sa relation à l'oeuvre. Cet aspect crée même sans doute une sensation tactile alors même que la plupart du temps, le contact avec l'oeuvre ne passe que par le regard.


Christo (1935-2020), Surface d'empaquetage (détail), 1961, Peinture, Peinture, laque et sable sur papier, monté sur panneau, 55 x 68.5 cm, oeuvre disparue


Christo (1935-2020), Surface d'empaquetage (détail), 1959, Peinture, laque et corde sur papier, 63 x 50 cm, collection particulière

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Christo & Jeanne Claude | Portrait d'un couple d'artistes devenu star | ARTE

Christo (1935-2020), Surface d'empaquetage (détail), 1959, Peinture, laque et corde sur papier, 63 x 50 cm, collection particulière

Christo (1935-2020) et Jeanne-Claude (1935-2009), L'arc de triomphe emballé, dessin préparatoire, 1961-2021, Peinture, Paris

Christo (1935-2020) et Jeanne-Claude (1935-2009), L'arc de triomphe emballé, dessin préparatoire, 1961-2021, Peinture, Paris

Christo (1935-2020) et Jeanne-Claude (1935-2009), L'arc de triomphe emballé, 1961-2021, Peinture, Paris

Raymond HAINS et Jacques VILLEGLE

Raymond Hains, Jacques Villeglé (Jacques Mahé de La Villeglé, dit), Ach Alma Manetro, février 1949, Affiches lacérées collées sur papier marouflé sur toile, 58 x 256 cm, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges pompidou, Paris

Avec Raymond Hains et Jacques Villegle, la matière ne se situe plus seulement dans la pâte picturale. Par la lacération et le décollage, les artistes entrent dans les strates des épaisses couches des affichages sauvages des grandes villes et révèlent les couleurs des affiches passées... A l'inverse du peintre qui construit son image couche après couche, Hains et Villeglé détruisent pour créer, font revivre des couleurs qui avaient disparu.


Raymond HAINS (1926-2005, Panneau d'affichage, 1960, affiches lacérées collées sur tôle de zinc, 200 x 150 cm, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges pompidou, Paris.


Raymond HAINS (1926-2005, Les Nymphéas, 1961, Affiches lacérées sur panneau de tôle de zinc, 100,5 x 100,5 x 0,7 cm, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges pompidou, Paris.

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Jacques Villeglé transportant une épaise couche d'affiche arrachée à un mur de la ville...

Pierre SOULAGES (1919-)

Pierre SOULAGES (1919-), Peinture 162 x 130 cm, 29 juin 1956, 1956, huile sur toile, 162 x 130 cm, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges pompidou, Paris

Est-il encore besoin de présenter l'oeuvre de Pierre Soulages...


La surface d'une peinture de Pierre Soulages dans le détail pour comprendre comment le noir capte la lumière grâce aux empâtements de la matière picturale.


Pierre SOULAGES (1919-), Peinture 195 x 130 cm, 2 juin 1953, 1953, huile sur toile, 195 x 130 cm, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges pompidou, Paris


La surface d'une peinture de Pierre Soulages dans le détail pour comprendre comment le noir capte la lumière grâce aux empâtements de la matière picturale.


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Un documentaire de 54 minutes pour comprendre la vie et l'oeuvre de Pierre Soulages.

Pierre Soulages, la matérialité de l'oeuvre au service de la lumière...

Miquel BARCELO (1957-)

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Miquel BARCELO (1957-), Faena de muleta, 1990, techniques mixtes sur toile, 160 x 196 cm, Galerie Thaddaeus Ropac

Miquel Barceló est connu pour ses peintures en relief, ses sculptures en bronze expressives et ses céramiques. Les oeuvres de Barcelo sont en effet richement texturées et travaillées avec des matériaux souvent non conventionnels dont l'artiste ne peut pleinement déterminer quelles vont être les réactions et les interactions : cendres volcaniques, nourriture, algues... Les oeuvres de Miquel Barcelo portent en elles les traces de l'énergie puissante qui anime le processus de création de l'artiste.

L'oeuvre de Miquel Barcelo est un appel permanent aux plaisirs de la matérialié. Ses oeuvres nous rappellent combien la matière garde la trace du geste. Elles nous convient à tisser une étroite relation entre les processus créatifs des artistes les plus contemporains et la beauté des gestes primitifs des oeuvres rupestres...


Miquel BARCELO (1957-), Faena de muleta (détail), 1990, techniques mixtes sur toile, 160 x 196 cm, Galerie Thaddaeus Ropac


Miquel BARCELO (1957-), Site-specific installation, 2001-2006, argile, peinture, incrustations diverses, Catedral-Basílica de Santa María de Palma de Mallorca, Spain


Miquel BARCELO (1957-), Site-specific installation (détail), 2001-2006, argile, peinture, incrustations diverses, Catedral-Basílica de Santa María de Palma de Mallorca, Spain

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Vidéo de la performance du peintre Espagnol Miquel Barcelo et du scnéographe et danseur Hongrois Josef Nadj.
Une performance au cours de laquelle la matière meuble de l'argile est constamment mise à l'épreuve...

Miquel BARCELO (1957-), Medieval, 2015, céramique, 49.5 x 33 x 30 cm, Galerie Thaddaeus Ropac

Miquel BARCELO (1957-), Medieval (détail), 2015, céramique, 49.5 x 33 x 30 cm, Galerie Thaddaeus Ropac

Eva HESSE (1936-1970)

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Eva HESSE (1936-1970), Ringaround Arosie, 1965, vinyle, Crayon, acétone, vernis, peinture émail, encre et chiffon fil électrique recouvert sur papier mâché et masonite, 67 x 41.9 x 11.4 cm, Museum of Modern Art (MoMA), New York

Eva Hesse est généralement associée au post-Minimalisme et à l'Antiform, c'est-à-dire des pratiques artistiques qui laissent en quelque sorte le matériaux prendre sa forme selon ses particularités physiques. Certes, de nombreuses sculptures d'Eva Hesse témoignent de l'usage de matériaux difficilement malléables et dont les formes semblent s'être construites sans l'intervention de l'artiste. Mais les dessins et peintures d'Eva Hesse témoignent, bien avant les sculptures en résine ou au latex, de l'étroite relation qui lie Eva Hesse au travail de la matière et au pouvoir expressif de celle-ci.


Eva HESSE (1936-1970), Ringaround Arosie (détail), 1965, vinyle, Crayon, acétone, vernis, peinture émail, encre et chiffon fil électrique recouvert sur papier mâché et masonite, 67 x 41.9 x 11.4 cm, Museum of Modern Art (MoMA), New York


Eva HESSE (1936-1970), Repetition Nineteen III, 1968, Fibre de verre et résine polyester, dix-neuf unités, dimensions variables, Museum of Modern Art (MoMA), New York


Eva HESSE (1936-1970), Untitled, 1960, huile sur toile, 45.7 x 38.1 cm, Museum of Modern Art (MoMA), New York

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Eva HESSE (1936-1970), Sans titre, 1970, Résine et fibre de verre, polyéthylène, fils d'aluminium, Dimensions variables, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris

Eva HESSE (1936-1970), Enclosed from 7 Objects/69, 1969, ruban adhésif, caoutchouc liquide, ballon et poudre, 10 x 25 x 4 cm cm, Museum of Modern Art (MoMA), New York

Rachel Jones (1991-)

Rachel Jones (1991-), A Slow Teething, 2019, vinyle, Bâton à l'huile sur toile, 15 x 50 cm, Galerie Thaddaeus Ropac

Rachel Jones utilise l'abstraction comme moyen d'exprimer l'intangible. L'artiste réfléchit beaucoup sur sa propre identité en relation avec les lectures de la société sur le corps noir à travers l'histoire. Rachel Jones se concentre sur la transmission d'un sentiment de soi en tant qu'expérience visuelle, corporelle, sensorielle et viscérale.

L'artiste crée une tension ou une friction dans ses peintures à travers la palette kaléidoscopique, l'audace des formes et le jeu des textures. Dans les oeuvres de Rachel Jones, la matière est bien évidemment dépendante de la couleur, de la forme et des outils utilisés mais aussi de la gestualité mise en oeuvre par l'artiste.


Rachel Jones (1991-), A Slow Teething (détail), 2019, Bâton à l'huile sur toile, 15 x 50 cm, Galerie Thaddaeus Ropac


Rachel Jones (1991-), A Sliced Tooth, 2020, vinyle, Bâton à l'huile et pastel à l'huile sur toile, 161 x 328 cm, Institute of Contemporary Art, Miam

Rachel Jones (1991-), A Sliced Tooth (détail), 2020, vinyle, Bâton à l'huile et pastel à l'huile sur toile, 161 x 328 cm, Institute of Contemporary Art, Miam

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Rachel Jones (1991-), A Slow Teething, 2020, vinyle, paslel à l'huile sur toile, 18.5 x 19.5 cm, Galerie Thaddaeus Ropac

Rachel Jones (1991-), A Slow Teething (détail), 2020, vinyle, paslel à l'huile sur toile, 18.5 x 19.5 cm, Galerie Thaddaeus Ropac

Chiharu SHIOTA (1972-)

Chiharu SHIOTA (1972-), When my feet touch the earth, 2019, vinyle, bronze et laine, dimensions variables, Kenji Taki Gallery, Nagoya, Japan

L'un des matériaux de prédilection de Chiharu Shiota est le fil. En tissant des fils dans l'espace, l'artiste crée des effets de matière surepenants qui envahissent l'espace d'exposition en jouant avec la lumière. La plupart du temps, le spectateur est littéralement immergé dans les oeuvre de Chiharu Shiota pour vivre une expérience esthétique hors du commun dans un univers presque fantasmagorique.

La matière n'est pas que l'affaire du dessin, de la peinture ou de la sculpture. Toutes les oeuvres d'art sont concernées par cette question de la matérialité qui touche à des degrés differents la sensibilité du spectateur dès la première prise de contact avec l'oeuvre.


Chiharu SHIOTA (1972-), When my feet touch the earth (détail), 2019, vinyle, bronze et laine, dimensions variables, Kenji Taki Gallery, Nagoya, Japan


Chiharu SHIOTA (1972-), Hands holding the body, 2014, pastel gras et fil sur papier, 65 x 50 cm

Chiharu SHIOTA (1972-), Between us, 2020, vinyle, laine rouge et chaises, dimensions variables, Gana Art Center/Gana Art Nineone, Seoul, South Korea

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Chiharu SHIOTA (1972-), Between us (détail), 2020, vinyle, laine rouge et chaises, dimensions variables, Gana Art Center/Gana Art Nineone, Seoul, South Korea

Lydia Okumura (1948-)

Lydia Okumura (1948-), Maze, 2018, Treillis métallique en acier inoxydable et peinture acrylique, 230 x 140 cm, Galerie Thaddaeus Ropac

Influencée par le minimalisme et notamment les Wall Drawings de Sol Lewitt, Lydia Okumura utulise des matériaux modestes et simples tels que la peinture, la ficelle, le treillis métallique et le verre. Ses oeuvres jouent simplement avec les particularités physique de ces matériaux et construisent un rapport à l'espace particulier.

Les oeuvres de Lydi Okumura témoignent d'un principe assez évident : la matérialité d'une oeuvre entretient une étroite relation avec les notions d'espace, de matériaux et elle est souvent mouvante selon le point de vue du spectateur.


Lydia Okumura (1948-), Maze (détail), 2018, Treillis métallique en acier inoxydable et peinture acrylique, 230 x 140 cm, Galerie Thaddaeus Ropac


Lydia Okumura (1948-), In Front of Light (first realised at 1977 International Biennale of São Paulo), 1977, Verre, corde, supports en L et graphite, 398.8 cm x 899.2 cm x 152.4 cm, Galerie Thaddaeus Ropac


Lydia Okumura (1948-), Cube 1, 2, 3, 1984, Treillis métallique en acier inoxydable, 76.2 cm x 76.2 cm x 76.2, Galerie Thaddaeus Ropac

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Lydia Okumura (1948-), Cube 1, 2, 3 (détail), 1984, Treillis métallique en acier inoxydable, 76.2 cm x 76.2 cm x 76.2, Galerie Thaddaeus Ropac

Jennifer BARTLETT (1941-), Two surfaces, 2011, émail sur grille de sérigraphie sur plaques d’acier émaillé cuit, 144 x 144 cm, Courtesy of Locks Gallery

Jennifer BARTLETT (1941-)

Jennifer BARTLETT (1941-), Sm. M. Lg. 1-1000 Horizontal, 2011, émail sur grille de sérigraphie sur plaques d’acier émaillé cuit, 1,44 x 1,9 cm, Courtesy of Locks Gallery

C'est dans le détail que le travail de Jennifer Bartlett nous entraîne dans le territoire de la matière. La façon dont elle applique la peinture émaillée, la texture de celle-ci sur la plaque d'acier, les qualités physique du support ; tous ces élements concourrent à l'élaboration d'une peinture qui bien que d'apparence minimaliste, nous invite à explorer sa matérialité.


Jennifer BARTLETT (1941-), Sm. M. Lg. 1-1000 Horizontal (détail), 2011, émail sur grille de sérigraphie sur plaques d’acier émaillé cuit, 1,44 x 1,9 cm, Courtesy of Locks Gallery


Jennifer Bartlett (1941-), Lg. M. Sm. 1-500 Vertical, 2011, émail sur grille de sérigraphie sur plaques d’acier émaillé cuit, 1,44 x 1,9 m, Courtesy of Locks Gallery


Jennifer Bartlett (1941-), Lg. M. Sm. 1-500 Vertical (détail), 2011, émail sur grille de sérigraphie sur plaques d’acier émaillé cuit, 1,44 x 1,9 m, Courtesy of Locks Gallery

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Jennifer BARTLETT (1941-), Two surfaces, 2011, émail sur grille de sérigraphie sur plaques d’acier émaillé cuit, 144 x 144 cm, Courtesy of Locks Gallery

Jennifer BARTLETT (1941-), Two surfaces, 2011, émail sur grille de sérigraphie sur plaques d’acier émaillé cuit, 144 x 144 cm, Courtesy of Locks Gallery

Mandy El-SAYEGH (1985-)

Mandy El-SAYEGH (1985-), Net-Grid (chanel), 2021, huile et techniques mixtes sur lin avec collages d'éléments sérigraphiés, Galerie Thaddaeus Ropac.

L'usage presque systématique de techniques mixtes dans l'oeuvre de Mandy El-Sayegh instaure d'emblée une relation évidente de l'artiste avec la matière. Dans les oeuvres de Mandy El-Sayegh, la matière picturale n'est pas épaisse mais plutôt fluide. Le spectateur peut aisément percevoir, ou du moins ressentir les effets de superposition des couches et les effets de transparence qui animent l'oeuvre et attisent notre curiosité.

Par les jeux de matière qu'elle organise sur la surface de la toile, Mandy El-Sayegh invite le spectateur à passer d'un regard global sur l'oeuvre à un regard dans le détail, pour percevoir toutes les subtilité de l'image et les trésors visuels qu'elle renferme. La matérialité de l'oeuvre compose avec la sensibilité de celui qui regarde...


Mandy El-SAYEGH (1985-), Net-Grid (chanel), 2021, huile et techniques mixtes sur lin avec collages d'éléments sérigraphiés, Galerie Thaddaeus Ropac.


Mandy El-SAYEGH (1985-), Net-Grid (chanel), 2021, huile et techniques mixtes sur lin avec collages d'éléments sérigraphiés, Galerie Thaddaeus Ropac.

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Mandy El-SAYEGH (1985-), Net-Grid (chanel), 2021, huile et techniques mixtes sur lin avec collages d'éléments sérigraphiés, 161 x 302 cm, Galerie Thaddaeus Ropac.

Mandy El-SAYEGH (1985-), Female, 5yrs, 2021, sérigraphie, huile, acrylique et papiers collés sur lin, 178 x 138 cm, Galerie Thaddaeus Ropac.


Anreas LOLIS (1970-)

Andreas Lolis (1970-), Permanent residence, 2016, dimensions variables, Vue de l'installation à la biennale de Lyon en 2016, espace de la Sucrière.

Andreas Lolis pratique une sculpture très traditionnelle en marbre mais les représentations qu'il propose surprennent parfois le spectateur par leur trivialité : sacs poubelle, morceaux de cartons usagés, plaques de polystyrène, palettes de chantier... Par un travail soigné et patient du marbre, l'artiste parvient à rendre presque réelle la matière de ces objets de la vie quotidienne qu'il expose presque comme des "ready mades" identiques à des objets réels, laissés là par hasard ou dans la précipitation.

Le réalisme de la sculpture aborde la question de la matière par la mimesis en trompant le premier regard du spectateur. Au travers de représentations triviales, l'oeuvre de l'artiste grec Andreas Lolis dialogue avec les grandes oeuvres de la sculpture classique, capable en son temps de représenter la légèreté et la transparence d'un tissu dans le marbre...


Andreas Lolis (1970-), Permanent residence, 2016, dimensions variables, Vue de l'installation à la biennale de Lyon en 2016, espace de la Sucrière.

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Andreas Lolis (1970-), Permanent residence, 2016, dimensions variables, Vue de l'installation à la biennale de Lyon en 2016, espace de la Sucrière.

Andreas Lolis (1970-), Permanent residence, 2016, dimensions variables, Vue de l'installation à la biennale de Lyon en 2016, espace de la Sucrière.


Henrique OLIVEIRA (1973-)

Henrique OLIVEIRA (1973-), Tapumes, Vue de l'exposition, 26 mars - 11 août 2009, installation à la Rice Gallery, Houston, Texas.

Le matériau de prédilection de l'artiste brésilien Henrique Oliveira est le bois de Tapumes. C'est le bois que l'on utilise pour clôturer les chantiers dans les villes Brésiliennes. Un bois bon marché dont la souplesse et la matérialité permettent à l'artiste de le modeler à sa guise. Très tôt, dans le travail de l'artiste, la matière est devenue une donnée fondamentale. Dans ses premières réalisations, l'artiste expérimentait les surfaces de ses peintures en collant du papier journal sur la toile et grattait celle-ci pour laisser apparaître des effets de matière.

Oliveira a commencé à exploiter le bois de Tapumes alors qu'il était étudiant à l'Université de São Paulo, où pendant deux ans, la vue de la fenêtre de son studio était une clôture de construction en bois. Au fil du temps, Oliveira a commencé à voir la détérioration du bois et sa séparation en plusieurs couches et couleurs comme il le recherchait dans son propre travail de peinture. Une semaine avant l'ouverture du dernier salon étudiant, la construction était terminée et la clôture en contreplaqué usée a été jetée. Oliveira a récupéré le bois et l'a utilisé dans sa première installation.


Henrique OLIVEIRA (1973-), Tapumes, Vue de l'exposition, 26 mars - 11 août 2009, installation à la Rice Gallery, Houston, Texas.

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Henrique OLIVEIRA (1973-), Tapumes, Vue de l'exposition, 26 mars - 11 août 2009, installation à la Rice Gallery, Houston, Texas.

Henrique OLIVEIRA (1973-), Tapumes, Vue de l'exposition, 26 mars - 11 août 2009, installation à la Rice Gallery, Houston, Texas.


Henrique OLIVEIRA arrachant des fragment de Tapumes sur une clôture de chantier.


Jean DUBUFFET (1901-1985)

Jean DUBUFFET (1901-1985), 14. Texture pierreuse, juillet 1960, lithographie sur vélin d'Arches à la forme, Feuille : 63,3 x 45,3 cm, Estampe : 52,2 x 39,5 cm, Musée national d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou.

Jean Dubuffet est une figure incontournable dès lors que l'on aborde la question de la matière dans l'art. Jean Dubuffet prétend réaliser une peinture "toujours à la limite du barbouillage le plus immonde et misérable et du petit miracle". Entre 1959 et 1960, il engage une série de recherches qu'il nomme les "Matériologies" au travers de laquelle il engage des recherches spécifiquement orientées autour de la matière et des textures.


Jean DUBUFFET (1901-1985), Masse de terre, décembre 1959 - mai 1960, Papier mâché collé sur Isorel, Feuille : 150 x 195 cm, Musée national d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou.

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Jean DUBUFFET (1901-1985), La bouture, Janvier 1956, Huile et collage de fragments de toile sur toile Feuille, 101,5 x 78,5 cm, Musée national d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou.


Tony CRAGG (1949-)

Tony CRAGG (1949-), In no Time, 2019, Bois, 245 x 178 X 95 cm, Galerie Thaddaeus Ropac

Dans l'oeuvre de Tony Cragg, ce sont les qualités physiques des matériaux qui définissent la matérialité de l'oeuvre et sa texture. A l'origine de sa carrière, l'artiste créait des accumulations d'objets assez disparates qui jouaient avec les couleurs et les particularités matérielles de ces objets. Aujourd'hui, les oeuvres de Tony Cragg suggèrent le mouvement et jouent le plus souvent d'une matière lisse et délicate. Dans ces oeuvres récente, l'aspect matériel des oeuvre résonne inévitablement avec le jeu des formes.


Tony CRAGG (1949-), Justine, 2015, acier inoxydable, 260 x 98 x 110 cm, Galerie Thaddaeus Ropac

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